Le regard du photographe…
A la course des terrils à Raismes, j’ai été frappé par l’effet de masse de tous ces concurrents en pleine ascension. J’ai apprécié aussi le contraste de toutes ces couleurs avec le noir du terril. J’ai pensé enfin au travail et à la sueur des mineurs qui ont permis de bâtir ces montagnes noires et à la sueur des coureurs, qui, l’espace de quelques heures, rejoint celle de leurs ancêtres ouvriers.
Bruno Fava (photographe) (extrait de la voix du Nord du lundi 29 septembre 2014)